Recherches sur saint Jacques et Compostelle dans tous les sites de la Fondation
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photo de Paul et Renée DEBAR
primée au concours 2002
de l'association Provence Alpes Côte d'Azur Corse

  2017, 30 ans d'Itinéraire culturel européen

  Du Moyen Age à aujourd'hui


  Ils sont allés à Compostelle

  Saint Jacques, un et multiple

  Les chemins de Compostelle

  Compostelle aujourd’hui

   Un pèlerin plus politique qu'il n'y paraît

  Le Matamore, un saint espagnol

  Quand le 25 juillet est un dimanche

 Le Livre de saint Jacques, Codex Calixtinus

Conventions orthographiques :
Quand il s'agit du personnage, on écrit saint Jacques, sauf en début de phrase.
Quand il s'agit d'un objet, d'une ville, d'un lieu on écrit Saint-Jacques.
Dans tous les cas les abréviations st ou St sont à proscrire, de même que st-Jacques ou St-Jacques.


 
 
 
 
 
 
 

Réinterpréter Compostelle

2017, 30 ans d'Itinéraire culturel européen


comme la porte sainte,
ouvrez vos esprits !

Les chemins de Compostelle ont été désignés "Itinéraire Culturel Européen" en 1987 par le Conseil de l'Europe. Ils auraient pu rester le symbole de l'ensemble de l'Europe pèlerine médiévale. Cela n'a pas été le cas. La tentation a été grande de tracer et baliser des itinéraires sur la base d'hypothèses fausses et avec une méthode que les historiens savaient erronée. Justifier  leurs tracés par des considérations historiques est le plus souvent fantaisiste.Ces itinéraires sont de plus en plus nombreux.
Pour tous ces pèlerins et touristes, pour ceux qui les informent, ce dossier propose les résultats les plus récents de la recherche sur saint Jacques et Compostelle. L’histoire évolue, la société aussi. Il est temps de réviser certaines idées reçues.
Nous vous invitons à :

Alimenter les expériences pèlerines à des sources sûres

Chaque expérience pèlerine est unique. Toutes alimentent un même courant. En retrouver les sources est un devoir pour éviter les dérives inévitables d’un tel phénomène de société.

Découvrir l'histoire de Compostelle, sa dimension économique et politique

• l’image des pèlerins médiévaux ne nous vient-elle pas du XIXe siècle ?
• comment expliquer le succès du chemin du Puy ?
• sur quoi repose l’inscription au patrimoine mondial ?

Parcourir des chemins magiques

Comme ce pèlerin qui a « fait trois fois Compostelle dont une fois du Puy à Conques »

Apprendre à connaître saint Jacques

L'accent mis sur Compostelle » a fait oublier un riche patrimoine lié à d'autres pèlerinages à saint Jacques qu'il convient de redécouvrir.

 
A Compostelle, 2004 a été la première année sainte du nouveau millénaire,
profitons-en pour réviser nos idées sur ce pèlerinage
.


 
 
 
 
 
 
 

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Du Moyen Age à aujourd'hui


 

Compostelle a eu une dimension européenne par un triple rôle :

- dans la résistance chrétienne à l’Islam (VIIe-XVe siècle)
- symbole de la foi catholique face à la Réforme (fin XVIe-XVIIIe)
- symbole d’une Europe chrétienne face au monde communiste (XIXe-XXe siècle)

 

La vogue actuelle du pèlerinage est la conséquence de :

- la reconnaissance du corps de saint Jacques à Compostelle par le pape Léon XIII en 1884
- la redécouverte de Compostelle par les touristes érudits des années 1920-1930,
- la relance de la recherche par les autorités espagnoles dans les années 1930
- l’essor de la randonnée pédestre à partir de 1968

- la désignation d'Itinéraire culturel Européen en 1987.

 

Après le traumatisme de la Révolution française, l’Eglise cherchait à conforter la foi des fidèles. Où puiser, sinon dans les souvenirs de la Chrétienté, dans un Moyen Age d’autant plus idéalisé qu’il était mal connu ? L’idée revint que le pèlerinage est un véhicule de la culture, un moyen de réconcilier des nations ennemies. En Galice, Compostelle déclinait au profit de La Corogne. La relance du pèlerinage apparut indispensable.
 
- 1879, l’archevêque entreprend des fouilles pour retrouver le corps de l’apôtre. Des restes sont exhumés dans lesquels sont reconnus ceux de Jacques et de ses compagnons.
- 1882, édition latine du 4e Livre du Codex Calixtinus, le futur Guide du pèlerin.
- 1884, Compostelle obtient de Léon XIII la reconnaissance des reliques. Tout en encourageant le pèlerinage galicien, le pape invite à prier dans les autres sanctuaires à saint Jacques. Cette invitation reste d'actualité car ce patrimoine demeure.
 
En France, jusqu’à la première Guerre Mondiale, universitaires, curés, médecins ont puisé dans la mémoire collective des archives nouvellement mises à leur disposition. Ils ont contribué à rallumer l’étincelle de Compostelle (Joseph Bédier, Emile Mâle, abbé Daux, etc…). Exemple : en 1866 le pèlerinage de Godescalc effectué en 950 est redécouvert dans un manuscrit oublié.
 
Au début du XXe siècle, Compostelle n’est qu’une destination pour les touristes soucieux d’art et de culture. Mais un nouvel imaginaire européen est créé. Les bases sont jetées pour l’expansion du pèlerinage un siècle plus tard lorsque la randonnée pédestre prend son essor. Les politiques s'en emparent ensuite pour en faire un symbole européen.


En savoir plus :   http://www.saint-jacques.info/1836.htm
http://www.saint-jacques.info/bulle.html


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Ils sont allés à Compostelle

Les premiers pèlerins de Compostelle furent les habitants de la région. Les étrangers attestés au cours des premiers siècles après la découverte du corps de saint Jacques sont des nobles ou des prélats, comme Godescalc.

 
La fréquentation s’intensifie à partir de la fin du XIe siècle avec l’afflux de populations vers les villes franches du Nord de l’Espagne libéré. Viennent aussi les chevaliers européens participant aux batailles contre les musulmans.

Age d’or pour l’Europe, le XIIe siècle est présenté comme celui de l’apogée du pèlerinage. Le nombre de pèlerins y reste néanmoins faible. Tout un imaginaire se développe à partir de la légende de Charlemagne racontée dans la Chronique de Turpin largement diffusée en Europe.
 
Parallèlement saint Jacques est vénéré durant tout le Moyen Age, dans de nombreux sanctuaires locaux dont plusieurs prétendent aussi posséder son corps ou une relique. Beaucoup disparaissent au XVI e siècle pendant les guerres de religion et la Contre Réforme. Compostelle devient refuge pour tous les pèlerins de saint Jacques.
 
A partir du XVIIe siècle la mode de Compostelle est passée chez les nobles et les chevaliers. Apparaissent sur les chemins les « pauvres hères », fuyant la famine ou les guerres. Leur nombre est tel qu'il suscite des textes de nombreuses règlementations. Après les guerres napoléoniennes, Compostelle sombre dans l'oubli.
 
Après les touristes en voiture du début du siècle, la Galice encourage dans les années 1980 - 1990 la venue de pèlerins de plus en plus nombreux . Les Journées Mondiales de la Jeunesse en 1989 et l’année sainte 1999 accentuent ce phénomène.

 

Plus nombreux qu'ils n'ont jamais été, les pèlerins d'aujourd'hui, marchent sur des chemins qui leur sont réservés et offrent un visage nouveau dans l'histoire.


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Saint Jacques un et multiple

Saint Jacques, apôtre très populaire était l’objet de prières fréquentes. Impossible dans ce cas d’aller à Compostelle à chaque requête ou action de grâces. Heureusement, existent des sanctuaires à portée de prières, d’autant plus courus qu’ils étaient dotés d’une relique de saint Jacques.
 
Longtemps, ces nombreuses reliques d’un même saint n'étonnent personne et passent pour authentiques, même aux esprits les plus cultivés. Peu importe l’origine, saint Jacques possède un don d’ubiquité : des corps à Toulouse, Angers ou Echirolles, des reliques à Liège, Canterbury, Pistoia, Aix-la-Chapelle, Paris, Sordes, on n’en finit pas de recenser ces lieux qui ont attiré les foules pèlerines.
 
Les pèlerinages ont lieu souvent aux deux fêtes du 1er mai et du 25 juillet, accompagnés d’une foire. Ce sont des jours d’actions de grâces et de réjouissances populaires.
 
Les dévotions individuelles sont empreintes d’intériorité. Grâce à l’Epître, origine de l’onction des malades et de l’Extrême-Onction, saint Jacques intervient comme guérisseur et comme auxiliaire d’une bonne mort. Il devient l'accompagnateur des âmes pures lorsqu'elles partent pour le Paradis, au long de la Voie Lactée, le fameux «chemin de Saint-Jacques», dont les routes terrestres ne sont que le reflet.
 
De ces dévotions subsistent un patrimoine et des traditions trop négligés. Ils peuvent pourtant contribuer puissamment à l’animation de villes ou villages, mieux qu’en les plaçant à tout prix sur un chemin de Compostelle avec un discours stéréotypé et répétitif.
 
Le patrimoine et les traditions liés aux cultes à saint Jacques en Europe dépassent de beaucoup Compostelle.

Pour en savoir plus :
http://www.saint-jacques.info/reliques.html
et tout le chapitre du site sur les sanctuaires à saint Jacques


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Les chemins de Compostelle

Le Guide du pèlerin n’a pas été écrit comme un « guide du routard ». Il mentionne « quatre routes » pour Compostelle, celles indiquées aux princes d’Aquitaine pour se rendre au couronnement d’Alphonse VII d’Espagne, à Compostelle, en 1135. Ce sont les routes commerciales du XIIe siècle, irriguant la grande Aquitaine, bornée par les quatre sanctuaires de Tours, Vézelay, le Puy, Arles. Avant le XIXe siècle personne n'a songé à les prolonger en "chemins de Compostelle" au delà de ces limites.
 
Les récits des pèlerins, les textes littéraires indiquent souvent d’autres itinéraires, variables en fonction des époques et des pèlerins eux-mêmes. Aucun n’a une valeur historique supérieure à l’autre, si ce n’est peut-être la route Atlantique par Poitiers et Bordeaux. La prééminence de la route du Puy sur les autres n’est due qu’à la conjonction récente de plusieurs facteurs favorables.
 
1984, l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe reconnaît la place particulière du chemin de Saint-Jacques et recommande de « s'inspirer de son exemple comme point de départ d'une action relative à d'autres itinéraires de pèlerinage »
 
1987, leur caractère symbolique fait des Chemins de Compostelle LE « premier Itinéraire Culturel Européen ».
 
Progressivement, le symbole laisse la place à la géographie et aux intérêts politiques et économiques. La déclaration de 1984 ouvrait des perspectives. Le Conseil de l’Europe ne leur donne pas corps. Il ne maîtrise pas l’utilisation de l’emblème européen. A défaut d’itinéraires historiques attestés, il laisse des « experts », des amateurs ou des journalistes en inventer, faisant feu de tout : chapelle, hôpital, statue, croix ou coquille, voire pièce de monnaie.
 
Les subventions européennes ont suivi ces chemins modernes, surtout en Espagne où le Camino francés devient une « autoroute » au grand regret de nombreux pèlerins. Il est temps de penser aux autres itinéraires dans l’esprit de 1984.


En savoir plus :
Déclaration de 1984 :

http://www.saint-jacques.info/1984.html
Déclaration solennelle à Compostelle de 1987 :
http://www.saint-jacques.info/declaration.html
sur l’utilisation de l’emblème européen :
http://www.saint-jacques.info/calahons/calahons.htm


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Compostelle aujourd’hui

Le XIXe siècle avait posé les bases, les érudits des années 1950 les ont exploitées et enrichies. En France, René de La Coste-Messelière a été le promoteur le plus efficace de Compostelle.
Ensuite, l’action de la FFRP, au service de la randonnée pédestre, a été déterminante pour tracer des chemins et relancer le pèlerinage.
 
Mais les chemins de Saint-Jacques ont un succès qui dépasse le besoin de randonnée. Ils sont porteurs d’une magie particulière. Les mythes de Compostelle ont marqué les esprits à un point tel qu’un marcheur peut se « sentir pèlerin » dès son premier jour sur LE chemin ou dire qu’il a « fait Compostelle du Puy à Conques ».
 
Autre est l’expérience de celui qui marche plusieurs semaines. Une fois dépassée la période d’accoutumance physique apparaissent d’autres phases d’approfondissement sensoriel, émotionnel, spirituel. Bienheureux les marcheurs au long cours ... De cette béatitude rendent compte d’innombrables récits de pèlerins.
 
Parfois la béatitude est troublée par la surfréquentation du chemin et l’encombrement des gîtes. La conquête d’une place pousse alors à des comportements peu fraternels.
 
• Des métiers naissent : accompagnateurs, porteurs de sacs, voyagistes combinant marche et transport en autobus.
• De nouvelles formes de pèlerinage suscitent parmi les pèlerins des comparaisons étonnantes.
• Des ambitions économiques, politiques ou religieuses se cristallisent autour du chemin.
 
Le plus souvent, les pèlerins ne sont pas conscients de l’histoire dans laquelle ils s’inscrivent ni des enjeux dont ils sont l’objet.


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Un pèlerin plus politique qu'il n'y paraît


En 1982, Jean-Paul II se fait pèlerin de Compostelle. Il en renforce le rôle symbolique dans l'Europe chrétienne en lançant cet appel :
 
« … ô vieille Europe je te lance un cri plein d’amour : retrouve toi toi-même, sois toi-même, découvre tes origines, renouvelle la vigueur de tes racines, revit ces valeurs authentiques qui couvrirent de gloire ton histoire et firent bénéfique ta présence dans les autres continents. »
 
Avec les Journées Mondiales de la Jeunesse de 1989, il entraîne derrière lui la jeunesse et apporte une nouvelle dynamique.
 
Il reprend à son compte les affirmations de ses prédécesseurs et leur donne une autorité nouvelle, prolongeant l’erreur historique concernant saint François :
 
« arrivaient ici de France, d’Italie, d’Europe centrale, des pays nordiques et des nations slaves, des chrétiens de toutes conditions sociales, des rois jusqu’aux plus humbles habitants ; des chrétiens de tout niveau spirituel, depuis des saints comme François d’Assise et Brigitte de Suède. L’Europe tout entière s’est trouvée elle-même autour du mémorial de saint Jacques, aux siècles où elle s’édifiait en continent homogène et spirituellement unique. »
 
La lignée des papes, de Calixte à Jean-Paul, a transmis fidèlement le message de saint Jean dans l’Apocalypse, exhortant les fidèles à rejoindre les foules d’élus en marche. Ce faisant ils servaient à la fois les intérêts de l’Eglise universelle et la politique de l’Espagne. Jean-Paul II apporte une dimension nouvelle.

En savoir plus sur saint François :
http://www.saint-jacques.info/francois.htm


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Le Matamore, un saint espagnol

En Espagne, saint Jacques est aussi un patron guerrier à l’épée rougie du sang des Infidèles.

Ce saint Jacques « tueur de Maures » est né au XIe siècle pour galvaniser la lutte contre les envahisseurs. Inspiré du « fils du Tonnerre » de l’Evangile, monté sur un cheval blanc, il est montré dans le ciel des victoires des chrétiennes : Clavijo (844), Simancas (938), Coïmbra (1064).
 
Au XIIe siècle, la chronique de Turpin raconte que saint Jacques promit en songe à Charlemagne son aide en toute circonstance. Après Charlemagne, les chevaliers européens ont répondu aux appels à la croisade en Espagne, confiants dans l’assistance du saint chevalier.
 
Effectivement, il est là, fendant le ciel sur son cheval, en 1212 à La Navas de Tolosa et en 1233 à Xérès. Il traverse l’Atlantique avec les Conquistadors et devient l’exterminateur des Indiens, le Mataindios. Il aide aussi à l’extermination des Protestants dans le ciel d’Anvers en 1585.
 

En 1936, la presse espagnole invoque le « patron invaincu des Espagnes, irrésistible vainqueur de Clavijo » dont les victoires « proclament la supériorité de l’étendard sur les bannières rouges du marxisme ». En 1943, il est prié comme « le capitaine de la grande Croisade qui se prépare dans le monde… »
 
En 2003, El Mundo des 24-25 juillet écrivait :
« Les troupes que le gouvernement espagnol a envoyées en Irak défileront en Terre Sainte, avec la croix de saint Jacques matamore, visible sur leurs bannières et drapeaux ».
 
Image guerrière, image dangereuse lorsqu’elle est récupérée pour alimenter des idéologies extrêmes.


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Quand le 25 juillet est un dimanche

Au cours d’une année sainte l'Eglise accorde des grâces aux pèlerins, en souvenir des années jubilaires des Israéliens. Les pèlerins peuvent gagner une indulgence plénière. D’où l’idée que le pèlerinage à Compostelle lors d’une année Sainte permettra d’entrer directement au Paradis.
A Compostelle, une année est sainte lorsque le 25 juillet est un dimanche en mémoire de la découverte du tombeau de saint Jacques faite un dimanche. Elle se produit avec une périodicité de 11, 6, 5, 6 ans.

Un Français en serait à l’origine

Béranger de Landore, nommé archevêque de Compostelle en 1318, mit quatre ans à prendre possession de son siège disputé par un Galicien. En 1322, année où le 25 juillet était un dimanche, il put enfin «célébrer sa première messe solennelle sur l’autel de l’apôtre». Il apparaît très plausible qu’il ait été le fondateur d’une année jubilaire à Compostelle pour perpétuer le souvenir de ce dimanche en y attirant des pèlerins de tout le monde chrétien. Les premiers textes à reparler de cette année jubilaire datent ensuite de 1434. Sur la base d'une fausse Bulle de 1179 l'origine des années saintes est souvent datée du début du XIIe siècle mais rien ne permet de le confirmer.

Aujourd’hui, l’année sainte commence par l'ouverture de la Porte Sainte par l'archevêque, le 31 décembre à minuit. Pour obtenir l’indulgence plénière il faut : visiter la cathédrale et faire une prière comme Notre Père ou Credo, se confesser et communier, prier aux intentions du pape.

En 1937, Pie XI a prolongé d'un an l'année sainte dans l'espoir que la guerre civile terminée, celle-ci puisse être célébrée en 1938. En 1954, Pie XII a confirmé l’année sainte, ont suivi les années 1965, 1971, 1976, 1982, 1993, 1999, 2004
Chacune a fait augmenter durablement le nombre des pèlerins à Compostelle.
Prochaines années saintes 2010 – 2021

En savoir plus :
http://www.saint-jacques.info/anneesaintes.html


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Le Codex Calixtinus, Livre de saint Jacques

Les textes sur lesquels repose la légende de Compostelle ont été rassemblés dans un manuscrit réalisé entre 1160 et 1164 et conservé à la cathédrale de Compostelle, connu sous le nom de Codex Calixtinus.
 
Une petite partie seulement (environ le 1/10) en a été traduite en français en 1938 sous le titre Guide du pèlerin.
 
Depuis le mois de juin 2003, la traduction intégrale en français est disponible en librairie (La Légende de Compostelle, B. Gicquel, éditions Tallandier, ISBN 2-84734-029-7). Cette traduction est accompagnée d’une étude sur la nature de ces textes et les circonstances de leur rédaction.
 
Pour les lecteurs francophones, ce livre offre une nouvelle vie à la légende de saint Jacques. Pèlerin, chercheur ou curieux, chaque lecteur y trouvera matière à alimenter sa réflexion ou ses rêves.
 
Un livre à faire connaître à tous ceux qui s'intéressent à Compostelle.    commander

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