L'idée de lier Saint-Jacques-des-Blats à Compostelle est née en 1958. Jeune curé, l'abbé Jammet organise une exposition pour mettre en valeur le patrimoine local. L'origine du patronyme du lieu est inconnue. Personne n'y a jamais entendu parler de Compostelle. Ayant lu les ouvrages de Daniel Rops et Jeanne Vielliard, l'abbé Jammet fait, lui, le lien entre sa paroisse et Compostelle. En 1959, il organise un pèlerinage pour faire découvrir Saint-Jacques de Galice à une vingtaine de ses paroissiennes. Il y est reçu par Monseigneur Quiroga y Palacios, archevêque.

Trois ans plus tard, il apprend que celui-ci est invité au Puy pour le millénaire de Saint-Michel-l'Aiguilhe. Aussitôt il lui écrit pour l'inviter à Saint-Jacques-des-Blats.
Dans l'ambiance de la recherche de l'époque, il était persuadé que son église était un jalon sur la route de Saint-Jacques de Galice. Cette visite lui offrait l'occasion de commémorer par une stèle le passage sur sa paroisse des pèlerins de Compostelle.

Le 14 août 1962, l'abbé Jammet, curé de Saint-Jacques-des-Blats, accueille l'archevêque de Compostelle pour la célébration d'une Messe solennelle.

Ci-dessus extrait d'un panneau relatant cet événement. Dans le courant de la pensée de l'époque, Saint-Jacques-des-Blats était devenue une borne sur le chemin de Compostelle. Aucun historien sérieux ne peut aujourd'hui cautionner cette affirmation.
La FFRP ne l'a pas cautionnée non plus quand le chemin du Puy a été tracé au début des années 1970.

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