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mise à jour le 9 septembre, 2005 | Connaître saint Jacques. Comprendre Compostelle. | survol du site |
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Les rencontres sur le chemin sont l'une des richesses du pèlerinage à Compostelle. Elles attirent de nombreux pèlerins, avides de se retrouver, plus humains avec d'autres hommes et femmes qui font une démarche semblable à la leur.
Pour prolonger ces rencontres du chemin et les étendre à ceux qui ne peuvent
pas prendre le chemin ou qui ne se sont pas encore engagés dans cette démarche,
la Fondation organise des journées permettant des échanges et un approfondissement
de la connaissance du pèlerinage.
Nous rendons compte ci-dessous d'une rencontre tenue à Saintes en octobre 2002
| Entre 60 et 180 participants selon les sessions dans l'auditorium de l'Abbaye aux Dames  |
Nombreux échanges aux deux tables rondes table ronde sur l'hospitalité |
| Ambiance chaleureuse grâce à l'organisation impeccable de l'association
Saintaise, qualité des interventions et grand intérêt des
auditeurs. Parmi ceux-ci, des pèlerins bien sûr, mais aussi bien d'autres personnes intéressées par le patrimoine, l'histoire locale ou la culture. La première journée consacrées aux chercheurs des associations et étudiants a bien montré l'intérêt pour eux de sortir de leurs frontières et confronter leurs expériences. Les exposés scientifiques du samedi ont permis la confrontation de disciplines différentes qui se sont retrouvées dans des sources communes ou des conclusions partagées. L'intérêt d'une approche pluridisciplinaire des chemins de pèlerinage s'en trouve confirmé. |
Louis Janin a introduit avec humour et profondeur le thème de l'hospitalité. Les questions n'ont pas manqué : comment devenir hospitalier ? comment se former ? faut-il recevoir les pèlerins gratuitement ? services matériels et spiritualité ? Les témoignages et les expériences des orateurs et de l'assemblée ont apporté des réponses. L'hospitalité, que beaucoup rêvent gratuite, est toujours offerte par quelqu'un, elle a un coût, et le pèlerin ne doit pas être transformé en assisté, faire appel à sa liberté et à sa responsabilité est nécessaire. La dimension spirituelle de l'hospitalité est dans la qualité et la vérité de l'accueil plus que dans une "étiquette" ou un réseau. Le spirituel n'est l'apanage de personne. Il n'est pas l'ajout d'une prière. Des voix ont aussi exprimé des réserves : celles de professionnels qui ressentent le besoin d'une "charte de l'accueil" ou de pèlerins qui n'ont pas trouvé sur leur chemin l'hospitalité un peu idéalisée de la table ronde … Le champ reste ouvert aux initiatives … |
 Détail d'une fresque de la chapelle Saint-Jacques de la cathédrale Saint-André de Bordeaux, présentée par Michèle Gaborit : saint Jacques et saint André soutiennent l'âme d'un chanoine défunt. Cette fresque témoigne d'un culte à saint Jacques, passeur des âmes, sans relation avec le pèlerinage à Compostelle |
table ronde sur les chemins |
| Une communication sur l'écoute, soulignant qu'il est plus facile de parler à un étranger qu'à quelqu'un de connu rejoignait l'expérience des rencontres de pèlerins sur le chemin. Elle préparait utilement les échanges sur l'hospitalité | Grâce à Jacques Lemaitre, vice-président de la FFRP et Michel Thomas-Penette directeur de l'Institut Européen des Itinéraires culturels, les échanges se sont ouverts à la continuité européenne des chemins. La prise en compte des paysages devient plus importante dans un souci de qualité. La démarche d'interprétation et de compréhension prime le souci de labellisation géographique. L'origine des participants venus d'un peu partout en France a conduit à élargir les débats au delà des chemins du couloir Atlantique. |
| Ces journées ont bénéficié
du soutien financier de la Région Poitou Charentes, et de la Fondation d'Entreprise Gaz de France. |
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