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Accueil mise à jour le 15 janvier, 2009 Connaître saint Jacques. Comprendre Compostelle. survol du site Page précédente
 

La légende de Charlemagne vue par des élèves de CM1

La Fondation organise périodiquement des séances en milieu scolaire à partir d'un matériel pédagogique qu'elle a rassemblé. Les dessins ci-dessous ont été faits par une classe de CM1 de l'école Clocheville à Tours au printemps 2004.
Nous les publions en mémoire de Lili, élève de cette classe, disparue en Thaïlande le 26 décembre 2004. A saint-Jacques du Bru dans le Cantal et dans d'autres sanctuaires les enfants sont mis chaque année sous la protection de saint Jacques le 25 juillet. Sans doute a-t-il accueilli Lili et toutes les victimes de la catastrophe du 26 décembre 2004, comme il a accueilli Charlemagne.

Des élèves de CM1 dessinent la légende de Charlemagne après avoir écouté la légende de Turpin.
Ces dessins sont présentés avec certains des supports sur lesquels ils ont travaillé.

 
Le songe de Charlemagne vu par Noémie.
Saint Jacques apparaît à Charlemagne et lui montre les étoiles de la voie lactée.

Songe de Charlemagne.
L'apôtre saint Jacques le Majeur lui demande de libérer la Galice des Sarrasins. (FR 2813) fol. 112v Grandes Chroniques de FranceFrance, Paris, XIVe s. (65 x 65 mm)

 


Charlemagne en prière et la légende du lac noir et des poissons noirs ont inspiré ces dessins de Bianca et Emilie.

   

L'épisode des lances fleuries à la veille du combat, dessins de Camille et Lucie

Le combat de Roland et Ferragut vu par Sacha et Oxana et par les Grandes Chroniques de France

   

Extrait du conte présenté à la classe

... A Najera, une ville du camino frances, leur chemin devait encore croiser un géant infidèle, Ferragut, un géant d’une force incroyable dont l’allure pouvait faire prendre la fuite à n’importe quel chevalier, si courageux soit-il. Ferragut provoqua Charlemagne et le défia d’envoyer un de ses compagnons le combattre en duel. Charles, terrifié, car il savait que celui qu’il allait envoyer mourrait, ... allait capituler lorsque Roland se proposa : Roland, le neveu préféré, le plus vaillant… Charles accepta. Pendant neuf heures, du lever du soleil au milieu de l’après-midi, Roland résista. Il y perdit cheval et épée, sa fameuse épée Durandal. Il continua de se battre à coups de poing et à coups de pierres. Le soir venu, ce n’est pas lui qui demanda un moment de repos jusqu'au lendemain matin, mais Ferragut. Un espoir fou se leva parmi les chrétiens. La seconde matinée se passa comme la première. Ensuite Ferragut, tombant de sommeil, demanda à nouveau à Roland une pause et il s'endormit. Charlemagne à son tour reprenait espoir. Son neveu, d’une façon très courtoise et tout à fait digne d’un chevalier, plaça gentiment une pierre sous la tête du géant pour qu'il dorme plus confortablement (alors qu’il aurait pu le tuer, mais cela aurait été contraire aux lois de la guerre).
Quand il eut assez dormi, Ferragut s'éveilla. Roland, assis auprès de lui, lui demanda :
- « Comment peux-tu avoir assez de force et de résistance pour ne craindre ni l'épée, ni les pierres, ni le bâton ? »
- « Aucune partie de mon corps ne peut être blessée, sauf le nombril » répondit le géant, bien imprudemment. Ensuite le géant, un peu reposé, regarda Roland avec étonnement et lui demanda :
- « Mais toi, comment t'appelles-tu ? »
- « Je m'appelle Roland »
- « De quelle race es-tu donc, toi qui luttes si courageusement contre moi ? »
- « Je descends des Francs » ....


Illustration du combat de Roland et Ferragut par Georges

 Sur le dessin de Candice à gauche, le panneau rouge indique les enfers auxquels a échappé Charlemagne.
A droite, le dessin de Lili.
  
Pour terminer Manon a représenté la mort de ce "pauvre Charlemagne"

Pour voir d'autres miniatures des Grandes Chroniques de France : manuscrits BNF
Les visiteurs qui souhaitent en savoir plus sur la légende de Charlemagne et de Roland pourront consulter la page suivante : Pseudo-Turpin ou se reporter à la traduction française du Codex Calixtinus : La Légende de Compostelle, Paris, Tallandier, 2003, pages 523 à 590.

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