Accueil | mise à jour le 18 septembre, 2007 | Connaître saint Jacques. Comprendre Compostelle. | survol du site | Page précédente |
Les origines du pas d'armes | |
Les pas d'armes sont une forme dérivée du tournoi dont les premiers sont apparus vers 1050-1060, peut-être à l'initiative de l'angevin Geoffroy de Preuilly, mais le mot "tournois" lui-même date de 1100 et la popularité de la chose de 1125-1130 (comme les premières condamnations de l'église !). Vers 1150 toute l'Europe du Nord et de l'Est s'y adonne avec ferveur. Ce sont alors des simulacres de batailles réelles dans un site de campagne accidenté et vaguement limité. Ils opposent deux équipes régionales (Angevins contre Français par exemple). On se bat à cheval , à la lance ou à l'épée. Les mêlées sont confuses et violentes, les risques sont les mêmes que la guerre, avec des morts et des blessés. | |
En 1241, il y a dix-huit morts à Neuss, que l'église
refuse d'enterrer, car ils sont excommuniés comme participant à un tournoi. C'est un
excellent moyen de s'entraîner et de faire carrière. Les meilleurs champions sont payés
très cher. Au début du XIII° siècle, Guillaume le Maréchal vit des rançons qu'il y
gagne. Peu à peu apparurent de nombreuses modifications ; partout se diffusent des armes de plaisance, qui
deviennent obligatoires en Grande-Bretagne sous Edouard Ier. Les premières installations
pour les spectateurs et les combats
individuels apparaissent en 1285 à Chauvenay. On y adjoint également des décors variés
: bergeries, décors arthuriens et carolingiens;
la Table Ronde est particulièrement utilisée en Grande-Bretagne et en terre d'Empire.
Pas d'armes et Compostelle Il peut paraître paradoxal d'installer un pas d'armes, imposant un important
arrêt, un combat et des risques, sur une route de pèlerinage. Pourtant
sur les chemins qui conduisent aux sanctuaires de saints militaires, en
particulier à Compostelle du XIV° au XVI° siècle, ce fut, pour la noblesse,
une façon spectaculaire de se singulariser. |
La propriété intellectuelle du contenu de ce site est protégée par un dépôt à la Société des Gens de Lettres
Page précédente | haut de page | Accueil |
|