Jacques écrivant l'Epître
Elle représente en les confondant, selon un usage banal au Moyen Age, les deux saints Jacques le Majeur folio 148 et le Mineur folio 260.
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Pourquoi ces pages ?
Depuis la fin du XIXe siècle, la recherche jacquaire s'est focalisée
sur l'identification et le tracé de chemins de Saint-Jacques prétendus
historiques. Elle a commis et commet encore plusieurs erreurs méthodologiques
graves :
1 - croire, sans vérification, que le dernier Livre du Codex Calixtinus
était un guide du pèlerin très répandu
2 - tracer des chemins en prenant pour balises toute construction au vocable
Saint-Jacques
3 - considérer que tous les hôpitaux Saint-Jacques ont été
fondés pour les pèlerins
4 - assimiler tout pèlerin à un pèlerin de Compostelle.
Qui plus est, à partir des années 1950, des objectifs politiques
et économiques ont conduit à ne plus réviser les hypothèses
initiales et, pire, à faire taire les voix qui ont continuellement
dénoncé ces erreurs. La situation n'a fait qu'empirer à
partir du moment où l'Europe s'en est mêlée. Puis lorsque
l'Eglise de France a découvert les chemins comme nouvelle voie d'évangélisation.
La Fondation a entrepris de reconstruire et structurer l'histoire de saint
Jacques et Compostelle à partir des documents originaux, avec esprit
critique et sans censure. Pour ce faire elle mobilise des concours de chercheurs
professionnels, étudiants et chercheurs libres.
Les outils de la Fondation
La légende de Compostelle,
Le livre de saint Jacques
Traduction
intégrale du Codex Calixtinus par Bernard Gicquel, membre
fondateur de la Fondation. La source de l'histoire de Compostelle et sa genèse.Commentaires
et postface historique.
Editions Tallandier, 2003, commander
Une BASE de DONNEES regroupe et permet de croiser un maximum d'informations sur les cultes à saint Jacques en France et le pèlerinage à Compostelle.
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