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Accueil mise à jour le 10 septembre, 2005 Connaître saint Jacques. Comprendre Compostelle. survol du site Page précédente
 

Les reliques de saint Jacques en Orient

Deux visiteurs nous demandent que penser :

1 - "Je suis allée à Compostelle et j’ai vu les reliques. Cependant, voici quelques années, à Jérusalem, j’ai visité une église dans le quartier arménien de la Vieille Cité et on m’a montré la tête de saint Jacques dans une tombe de verre située sous le plancher d’une des chapelles adjacentes. On m’a assuré que c’était la vraie tête de saint Jacques. "
2 - "J’ai lu cette supposition : on croit savoir que saint Jacques fut enterré au pied du Sinaï, à l'emplacement du couvent Sainte-Catherine. La tradition affirme que sous la menace de l'invasion des Sarrasins, au VIIe siècle, le corps fut transporté sur un bateau à "la fin des terres", au nord de l'Espagne ."
Il y a des réponses à la première question mais, à ce jour, aucune à la seconde qui demanderait des sources un peu plus fiables que des « on dit ». Si plusieurs voyageurs visitent ce sanctuaire, aucun n’entend parler de saint Jacques. Peut-être un visiteur aura-t-il une réponse ?

Des difficultés d’identifier les saints Jacques

Dès que l’on parle d’une sépulture de saint Jacques à Jérusalem, on a vite fait de trancher en affirmant qu’il s’agit de celle de Jacques le Mineur qui fut évêque de Jérusalem avant d’être martyrisé par le marteau du foulon. Mais tout n’est pas si clair puisque Jacques dit le Majeur fut lui aussi martyrisé à Jérusalem. Le fait qu’il ait été décapité complique encore les choses car le lieu d’inhumation de la tête diffère parfois de celui du corps. D’autre part, la distinction tranchée entre ces deux Jacques n’a pas été faite aussi clairement durant le Moyen Age, pas plus d’ailleurs qu’aujourd’hui où les textes sont réétudiés à la lumière des connaissances les plus récentes.

Tout se complique encore du fait de l’existence de l’église jacobite, église orientale dissidente que les catholiques prétendent née au VIe siècle et tenir son nom de celui de son fondateur, Jacques Baraddai. La tradition orientale dit tout autrement : elle affirme tenir son nom de l’apôtre Jacques, lequel serait l’auteur d’une liturgie utilisée jusqu’au XIIe siècles à Antioche, Jérusalem et Chypre dans des églises de rites catholiques admis par Rome[1]. Quel serait cet apôtre ? Selon Michel le Syrien, patriarche jacobite d’Alexandrie au XIIe siècle, ce serait Jacques, fils de Zébédée, lequel aurait subi le martyre du Mineur :  

Jacques fils de Zébédée et son frère étaient de la tribu de Zabulon, du village de Beit-Çayda. Jacques prêche à Jérusalem même et ensuite il fut martyrisé par les Juifs à l’aide d’un bois de foulon[2].

Rien n’est simple, d’autant plus que les exégètes ne pensent pas que la liturgie utilisée remonte plus haut que le IVe siècle ! Ces confusions sont courantes et doivent être acceptées comme telles par nos esprits rationalistes et imprégnés uniquement des traditions catholiques occidentales… Mais au XVIe siècle encore, Pierre Belon[3] rapportait que « les Jacobites sont de la religion convertie à la foy par sainct Jacques le Majeur », tradition cautionnée par certains membres de l'église jacobite actuelle qui affirment qu’elle tient son nom de « l'apôtre Jacques », sans préciser lequel[4].

Les  tombeaux de saint Jacques à Jérusalem

Un premier tombeau dans une grotte au pied du mont des Oliviers.

Selon une légende du IVe siècle, saint Jacques aurait été inhumé dans une grotte[5]. Au pied du mont des Oliviers, vivait dans une grotte un ermite nommé Epiphane. Une nuit saint Jacques lui apparut en songe et lui dit que son corps était enseveli dans cette grotte en compagnie de ceux de Siméon et de Zacharie. Il lui enjoint d’aller avertir l’évêque de Jérusalem, Cyrille, lequel n’accorde aucun crédit à l’histoire. Saint Jacques envoie alors l'ermite à Eleuthéropolis demander de l’aide aux notables de la ville. On cherche et trouve les trois corps. L’évêque les fait enlever et les dépose au mont Sion, en attendant qu’on construise une chapelle à l’emplacement de la grotte où on ramène les corps. Saint Jérôme qui connaît l’histoire ne la cautionne pas car elle est le fait, dit-il, de « moines trop simples ». Pourtant, elle continue d’être racontée, puisqu’on vénère longtemps encore ce tombeau à Jérusalem.

Le tombeau du monastère du mont Sion

Même si le corps de saint Jacques est ramené dans la grotte du mont des Oliviers, au VIIIe siècle les Actes de Jacques[6 ]qui rapportent la vie et la mort de saint Jacques situent encore son tombeau au monastère arménien du mont Sion, dans l'ancienne maison de Caïphe, le grand prêtre juif. Parmi ses sources, l’auteur cite Hippolyte de Thèbes qui rapporte les traditions formées à Jérusalem autour de l'église de Sion.

Après la mort par l’épée du bienheureux et saint apôtre Jacques et du soldat qui était avec lui, les apôtres Pierre, Jean, Jacques le frère du Seigneur et les autres se rassemblèrent aussitôt, firent de longs gémissements et de grandes lamentations sur lui et ensuite des funérailles accompagnées d’un hymne funéraire et l’enveloppèrent d’étoffes précieuses le trente du mois d’avril. Des prodiges insignes, nombreux, merveilleux et surprenants se produisirent sur son tombeau, non seulement sur le moment mais même encore aujourd’hui…

L’apôtre dont il est question est bien défini selon les critères qui font de lui le Majeur. Ce corps y était encore présent et vénéré au moment de la rédaction du texte. (Rappelons qu'à cette époque, pour la légende compostellane, ce tombeau est oublié de tous sous la terre de Galice).

Comment concilier les légendes espagnole et arménienne

Une légende arménienne Histoire de l'apôtre Jacques, frère de Jean, fils de Zébédée[7], difficile à dater, présente autrement le martyre de saint Jacques le Majeur. On y retrouve des éléments connus par ailleurs, mais d'autres sont de provenance totalement inconnue.

Comment celui qui est appelé à présent saint Jacques s'en alla en Espagne, revint à Jérusalem, fut décapité et, mort de corps, s'en alla de nouveau en Espagne. … or le saint apôtre Jacques, frère de Jean, s'en alla vers le lointain pays d'Espagne, selon ce qu'avait désigné pour lui le sort. Entré dans la province, il circulait par régions et par bourgs, prêchait l'évangile…Mais ce peuple barbare, impie et inique, ne fit nul accueil au bienheureux apôtre Jacques ; il n'écouta pas son enseignement mais l'expulsa et le chassa de leurs régions. Une femme pourtant crut au Christ et fut baptisée… elle était douce et bienveillante, et elle servait le saint apôtre Jacques et pourvoyait à ses besoins de ses biens… Jacques projeta de retourner à Jérusalem ; il souhaitait revoir les saints lieux où étaient passés le Christ, le bienheureuse Vierge Marie, son frère Jean et Jacques frère du Seigneur… La femme de haute naissance dit « je te suivrai à Jérusalem ». Elle désirait voir la sainte Vierge et tous les saints lieux où était passé le Christ… Jacques prêche alors à Jérusalem, aux confins de Juda et de la Judée et jusqu'en Samarie.

Suit le récit habituel mettant en scène Hermogène, Philète, les démons envoyés à saint Jacques, Josias, etc…

Mais l'après-martyre diffère à nouveau : tête et corps ont des destins séparés. La tête est déposée à la cathédrale de Jérusalem, sur la cathèdre de Jacques l’évêque. Le corps part en Espagne, est accueilli par saint Paul qui raconte l'histoire et arrive ainsi à convertir les habitants du lieu. Toujours selon cette légende arménienne :

- Au même moment, l'ange du Seigneur, ayant pris la tête de saint Jacques dans une draperie lumineuse, l'emporta et la déposa devant saint Jacques, frère du Seigneur, dans le palais épiscopal et Jacques convoqua Jean, frère de saint Jacques, et ils s'affligèrent…Ils déposèrent la tête avec un grand respect, sur le siège même de Jacques, frère du Seigneur, puisqu'elle s'était identifiée à la tête de tous, le Christ.

- Or, après la décapitation du saint, cette femme bienheureuse et de haute naissance qui était venue d'Espagne à Jérusalem avec saint Jacques vint trouver le frère du Seigneur Jacques et l'évangéliste Jean. Elle leur exprima le désir d'avoir le précieux corps de saint Jacques en vue de le poser dans un navire et de le transporter dans la région de ses pères. Ils lui remirent le corps du saint… elle le fit descendre secrètement à Joppé…elle le garda sur l'eau, attaché à une colonne de marbre, jusqu'à ce qu'advienne un moment de navigation.

- … Mais des Juifs veulent dérober le corps. La femme non plus ne le trouve plus. « Mais le saint lui apparaît et lui dit "ne t'attriste pas, car, lorsque tu arriveras, tu me trouveras en Espagne dans le territoire qui m'a été assigné comme mon lot"… Les anges de Dieu avaient élevé en l'air le saint corps, ainsi que la colonne et les avaient transportés en face… Ils arrivent, remontent un fleuve et déposent corps et colonne devant un hameau. Un aveugle s'y trouvait, qui touche le corps et se trouve guéri. Tous les malades, aveugles, boiteux, infirmes, furent guéris. « Un dieu sans tête nous est apparu sur notre territoire et il nous a régénérés ». Saint Paul arrive, reconnaît Jacques, et raconte la vérité aux habitants, qu'il convertit. « On dit que ce saint apôtre avait demandé au Christ que celui qui viendrait à son saint tombeau soit délivré du feu et des tourments éternels ».

Dans le même manuscrit, au chapitre Histoire de Jacques et Jean, on retrouve le monastère du mont Sion abritant la tête seule de saint Jacques : « un ange du Seigneur enlève secrètement la tête, la pose devant la mère de Dieu qui était avec Jacques et Jean entrain de se préoccuper de l'arrestation de Jacques par Hérode ». Ils pleurent, enveloppent la tête et la posent en un lieu adapté qui devient plus le siège d'une grande église et un monastère de la communauté des Arméniens. La légende n'en finit pas. Bien plus tard, au début du XIIe siècle, la tête rejoint le corps en Espagne, après des tribulations racontées dans l'Historia Compostalana [8]composée à partir de 1107 à la gloire de Compostelle, à la demande de l'évêque Diego Gelmirez.
Le chapitre 112 du Livre I relate les péripéties du vol de la tête de saint Jacques vénérée à Jérusalem entre 1107 et 1113. De quel Jacques ? Qu'on en juge :

Il y a quelque temps Maurice, évêque de Coïmbra qui fut ensuite archevêque de Braga et est maintenant le pape Gilbert, découvrit, lors d'un séjour à Jérusalem, près de la ville, une église vénérée particulièrement par les habitants du pays. Un vieux prêtre qui vivait dans le sanctuaire et était originaire de l'endroit lui apprit qu'il tenait de ses prédécesseurs que dans cette église se trouvait la tête de l'apôtre Jacques.

Pris d'un grand désir de posséder cette relique, Maurice revient avec des aides qui fracturent l'autel et prennent la fuite. Chemin faisant, les voleurs rencontrent un ermite auquel tout avait été révélé en songe et qui approuve l'acte car, dit-il « il importe que le corps de cet apôtre soit là où il est, et sa tête aussi ». L'ermite croyait à l'évidence que les Espagnols avaient l'intention de porter cette tête à Compostelle. Il ne pouvait donc s'agir que du Majeur. En réalité, le voleur était un certain Maurice Bourdin, moine bénédictin d’Uzerche devenu évêque de Coïmbra puis archevêque de Braga et enfin anti-pape[9]. Après Braga, la tête fut transférée au monastère de Carrion où la reine Urraca vint la voler pour la donner à l'évêque de Compostelle Gelmirez entre 1116 et 1120. L'accueil fut grandiose, scellant une réconciliation générale après une longue guerre civile. Mais la relique fut placée dans une simple boîte et reléguée dans un coin obscur. Dans les mêmes temps, une interpolation dans le manuscrit de l’Historia compostelana met un titre à l’histoire du vol : de la tête de saint Jacques le Mineur Qu'en faire d'autre ? On affirmait depuis si longtemps que le corps était là dans son entier, depuis les origines ! Ce n'est qu'en 1322[10]  que l'archevêque Béranger de Landore retira cette tête de l'oubli et en fit, officiellement cette fois, la tête du Mineur. Mais tout le monde n'est pas convaincu, tant s'en faut : Toulousains et Grenoblois en font toujours une tête du Majeur, mais venue de chez eux !

Que reste-t-il à Jérusalem ?

Si cette histoire a un fond de vérité, Jérusalem se trouvait donc sans relique de saint Jacques. Il semblerait que les moines aient remplacé la relique par la pierre du martyre de saint Jacques qu'en 1395, on montre dans ce monastère à Ogier d’Anglure[11], pèlerin de Jérusalem :

Au partir du mont Sion, en repartant vers Jérusalem, est une église de Hermins en laquelle saint Jacques le Grant fut décollé. Hermins sont religieux d’Arménie.

C'est également ce que voient deux pèlerins briards du XVIe siècle[12],

Nous allasmes coucher au lieu dit Saint-Jacques qui est aux Arméniens…Nous visitâmes l'église arménique, où il y a ung autel à main gauche au-dessus des fous, soubz lequel autel a une pierre où estoit assis sainct Jacques quand il eut la tête coupée à la suscit de Abiachar, pontife, régnant Hérode Agrippa, fils d'Archilaus. Et après fut mis dans une nave sans rame et…fut transporté en Galice… Il fut parent de Notre-Seigneur…

Aujourd’hui, au centre du quartier arménien situé sur le Mont Sion dans la Vieille Ville, le monastère et la cathédrale Saint-Jacques passent pour être bâtis sur l'emplacement de la demeure de saint Jacques le Mineur, apôtre et premier évêque de Jérusalem. Dans l'église, sont vénérées les reliques de ce saint, ainsi que celles de saint Jacques le Majeur (sa tête, selon l'affirmation de notre visiteur). Plus prudente, la communauté arménienne de France se contente de reprendre la tradition du XVIe siècle qui ignore la relique et ne remet pas en cause la tradition compostellane :

Sur le lieu de la décollation et de l'inhumation de Saint Jacques le Majeur, le pêcheur et l'un des douze apôtres, est édifiée une chapelle richement décorée dans la ne£ septentrionale de la cathédrale.

Saint Jacques et l’arche de Noé

Loin de Jérusalem mais en restant dans l’Eglise d’Arménie, ajoutons un peu d’imaginaire à l’imaginaire, et un saint Jacques à un autre : une légende met en scène saint Jacques de Nisibe essayant d’aller se rendre compte par lui-même de l’existence de l’Arche sainte, au haut du mont Ararat, une montagne d’Arménie réputée infranchissable jusqu’en 1829[13]. A chaque tentative, saint Jacques s’endormait de fatigue et se retrouvait plus bas qu’il n’était monté. A la fin, Dieu, pris de compassion, envoya un ange pendant son sommeil afin de lui expliquer que ses efforts étaient vains et que le sommet était inaccessible. Cependant, afin de récompenser son zèle et pour satisfaire sa curiosité, il lui envoya un morceau de l’arche de Noé qui était sur la montagne, pièce qui est conservée dans la cathédrale de Echmiadzine[14], attachée par une petite chaîne entre le pouce et la main de saint Jacques dans un reliquaire d’argent.

        L’origine de cette légende[15] de l’arche de Noé retrouvée par saint Jacques (de Nisibe) sur le mont Ararat remonte au IVe siècle. On la doit à Faustus de Byzance[16] On la retrouve dans une chronique arménienne datée de 1162 conservée à la bibliothèque du couvent Saint-Lazare de Venise, ce qui prouve que, dès cette date, elle était connue du monde occidental[17]

Conclusion

Ne nous leurrons pas, les reliques sont toutes fausses, y compris celles de Compostelle. Peu importe, seule compte la force et la sincérité de la prière devant ces tombeaux ou reliquaires. Les théologiens du Moyen Age l’affirmaient déjà. Dès ce temps, le tombeau de Compostelle n'occupe pas à lui seul le devant de la scène, même s'il est présent dans les textes et dans l'imaginaire. Sa légende se mêle à celles ramenées d'Orient par les Croisés, grands fournisseurs également de reliques du même saint Jacques apôtre, rapportées surtout après le sac de Constantinople en 1204. Eux aussi ont vu le tombeau de saint Jacques, à Jérusalem ; ils ont entendu la Vie de Jacques de Nisibe ou de Jacques de Cyr, avec des épisodes ressemblant étrangement à la légende compostellane, en particulier des apparitions surnaturelles au cœur des batailles, ou des portraits étonnamment similaires.
Il faut donc tenir compte du fait de la coexistence de plusieurs légendes de saint Jacques. Chacune d’elles avait une origine et une diffusion locale. Jusqu’à la fin du XVe siècle, les voyageurs, les pèlerins qui passaient d’un lieu à l’autre les acceptaient toutes, faute de pouvoir les discuter, et selon une logique fondamentalement différente de la nôtre, puisque pour eux l’essentiel était ailleurs : « de toute façon, saint Jacques est au Paradis » dit Jean de Tournai en 1490. La légende de Compostelle n’avait pas de prééminence sur les autres, d’autant qu’il semble bien qu’elle ait emprunté nombre des éléments à des légendes orientales. Sa longévité vient du fait qu’elle a été écrite et que la Reconquista a été une réussite.



[1]Aigrain, R., Liturgia, Paris, 1930, p.875

[2] Chronique de Michel le Syrien, patriarche jacobite d’Antioche (1166-1199), J.B. Chabot éd. Paris, 1901, 4 vol.,  t.I, p.148 ; King G., The way of saint James, New-York, 1920, 3 vol., t.III, p.336

[3] Pierre Belon du Mans, Observations de plusieurs singularités et choses mémorables de  divers pays estranges, Paris, 1553,Préface.

[4] LE GALL, J., "Les Suryani, un peuple  se meurt", Peuple  du Monde,  n° 212, avril 1988

[5]Abel M.l, “ La sépulture de saint Jacques le Mineur ”, Revue biblique, 1919, p.485-487.

[6] J. Ebersolt, Les Actes de saint Jacques et les Actes d’Aquilas, publiés d’après deux manuscrits grecs de la Bibliothèque nationale, Paris, 1902, pp. 14-15.

[7] Leloir (Louis), Ecrits apocryphes sur les apôtres, traduction de l’édition arménienne de Venise, Brepols, Turnhout, 1986.

[8] Historia compostelana, v. 1107-1140, éd. Ed. Falque Rey, Corpus Christianorum, Continuatio medievalis, vol. LXX, Turnhout, 1988.

[9] Maurice Bourdin fut antipape de 1118 à 1122, non pas sous le nom de Gilbert mais sous celui de Grégoire VIII dans les même temps que le pape Calixte II, farouche tenant de Compostelle depuis la mort d’Alphonse VI (1119-1124)

[10]Hechos de don Berenguel de Landoria, arzobispo de Santiago, éd. et trad. M. Diaz y Diaz, Universidad de Santiago de Compostela, 1983,  § 99

[11] Ogier d’Anglure, Le saint voyage de Jhérusalem, dans Jeux et Sapience du Moyen Age, éd. la Pléiade, Paris, 1951, p. 397.
[12] Schefer, Ch. éd., « Le voyage de la Terre Sainte composé par M° Denis Possot et achevé par messire Charles Philippe, 1532 », Recueil de voyages et de documents pour servir à l'histoire de la géographie, Paris, 1890

[13]Parrot F., Journey to Ararat, Londres, 1845

[14] Etchmiadzine est le centre religieux d'Arménie. C'est le Saint-Siège de l'Eglise Apostolique Arménienne. Sa cathédrale fut construite en 301 de notre ère sur l'emplacement d'un ancien temple païen

[15]Peteers P., La légende de saint Jacques de Nisibe, Analecta Bollandiana, t.XXXVIII, 1920, p.285-373

[16]Act.SS, Nov., t.II, p.91

[17]Grégoire le prêtre, Chronique (1162-1163), éd. Recueil des historiens des Croisades, Documents arméniens, 2 vol.,  Paris, 1869, t.I, p.173

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