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" GRANDE CHANSON " DES PÈLERINS DE SAINT-JACQUES
Couplets spécifiques à la version 5

rassemblés et présentés par Denise Péricard-Méa
Avril 2001

Nous vîmes la superbe église
De ce saint lieu,
Nous invocâmes l’entremise
De notre Dieu.
On y voyait des pèlerins
De toutes langues,
Et des pays les plus lointains
Y chanter des louanges.

Fin de la chanson.


De Dieu soit béni
qui bien fera
aux pauvres pèlerins


 

Nous trouvâmes à la chapelle
De saint Louis,
Un directeur rempli de zèle
Et bien rassis;
Nous confessâmes nos péchés
D'un cœur sincère,
Il nous dit qu'il était Français
D'un très bon caractère

Nous vîmes le corps de saint Jacques
Dessus l'autel,
Couvert d'une riche cazaque
Couleur de ciel.
Cet apôtre reçut nos vœux
Et nos prières,
Nous obtînmes en ces Saints lieux
Indulgences plénières.

Nous ne chantâmes dans la route
Que nos plaisirs,
Et cette joie venait sans doute
Des saints désirs
Où nous étions de persister
Dans la sagesse,
Et nous nous sentions animés
D'une sainte allégresse

Nous fûmes à la Sainte Table
Pleins de ferveur,
Recevoir le corps adorable
Du doux sauveur.
Nous y reçûmes les faveurs
De Dieu lui-même,
Qui nous combla de ses douceurs
Par sa bonté suprême.
Nous vîmes beaucoup de reliques
Dans le trésor,
Ornées d'un goût magnifique
D'argent et d'or.
On nous fit voir le bourdon
Du grand Saint Jacques
Qui est suspendu d'un beau cordon
Sur de très belles plaques.
revîmes enfin Bayonne,
Le cœur content ; ,
Plusieurs nous y firent l'aumône,
Très noblement. ,
Nous fûmes voir en arrivant,
La cathédrale, ,
Qui passe pour un monument,
D'une figure ogivale. ,
Divin Jésus, Sauveur des hommes,
Banquet sacré,
Nous vous offrons tels que nous sommes, ,
L'humilité ;
Vous nous ouvrez tous vos trésors
D'un amour tendre,
Nous donnant votre divin corps,
Afin de nous défendre.
Etant partis de Compostelle,
En dévotion,
L'esprit soumis, le cœur fidèle,
De bonne union,
Nous prîmes le grand chemin
Qui mène en France,
N'ayant sur nous aucun butin,
Faisant peu de dépense.
Nous partîmes tous de Bayonne,
Aussi contents,
Qu'un monarque assis sur son trône
En bonnes gens.
Nous arrivâmes à Bordeaux
Où nous couchâmes,
Et puis nous livrant sur les eaux
Au port nous abordâmes.
Toute la troupe impatiente,
Par dévotion,
Courut pour prendre la patente
De confession,
Nous voulions aller visiter
Tant de merveilles,
Et nous devions le désirer,
Elles sont sans pareilles.
Nous ne sentîmes la misère
Que faiblement,
L'Esprit de Dieu venait de faire
Ce changement,
Résignés à ses volontés,
Les chemins rudes
Nous paraissaient bien plus aisés
Chassiait nos inquiétudes.
De Blaye firent diligence
Vers nos parents,
Qui nous croyaient pendant l'absence
Morts ou mourants.
Ils nous connurent à l'instant
A nos cazaques.
Nous leur donnâmes largement
Des bijoux de S. Jacques.

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